10 questions à Torsten Hallman.

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10 vragenLes mois prochains, régulièrement nous allons poser les 10 mêmes questions aux  ex pilotes  de GP . Dix questions sur le  passé, le présent et l’avenir du motocross. Dix questions concernant leurs déceptions et leurs joies. Les noms proposer dans la revue ne sont pas les moindres. Le fois passé, les  dix questions étaient pour notre compatriote Ivan Van Den Broeck et cette fois c’est personne d’autre que le Suédois Torsten Hallman.

Hallman à gagné 23 épreuves en États-Unis

Hallman à gagné 23 épreuves en États-Unis

Dans les années soixante, les Suédois étaient assez dominant dans le motocross, avec des noms comme Nilsson, Tibblin en Lundin. A cette époque aussi Torsten était a la pointe et a réussi à gagner quatre titres de champion du monde dans la catégorie 250cc (1962,1963,1966 en 1967). Ses duels avec notre compatriote Joël Robert étaient légendaires. Hallman était une des pilotes qui à traversé l’océan pour faire connaître le motocross au  États-Unis. Il était aussi à la base de la moto parlant à l’imagination, Yamaha HL500, ou ensemble avec ses compagnons Sten Lundin, Steffan Eneqvist et pilote Bengt Aberg, il a aidé à l’aquissition. Après sa carrière de motocross il a démarré une chaîne de vêtements de motocross avec succes, sous le nom “Thor”. Voici les dix questions à Torsten Hallman.

1) Pendant votre carrière, qui était le plus fort concurrent et pourquoi?  TH: Sans doute Joël Robert. C’était des duels avec pep et la lutte entre nous a été  forte pendant des années. Sur la terre dur je pouvais battre Joël et lui il me battait dans le sable et quand c’était boueux. Souvent il n’y avait qu’un dixième de seconde de différence entre nous au finish, c’était le cas pendant toutes les années soixante. Joël était née pour faire du motocross, un vrais talent naturel. Il était comme un chat, avec la moto il atterrissait toujours sur les roues. Joël était très fort en accélèrant dans un virage et si c’était boueux, il était imbattable. Son point faible était le manque physique. Comme j’arrivais plus sain au départ, je savais que quand je n’avais pas trop de retard dans les premières 30 minutes, je pourrais le battre dans les 15 derniers minutes de la manche. Dans ce temps là, nous faisions des manches de 45 minutes plus 2 tours!

2) Quel était votre circuit préféré?  TH: Ma préférence c’était des circuits dur comme en France, l’Italie et l’Espagne.

3) Quel moto vous à impressionné le plus fort et pourquoi?  TH: La première  fabrication Husqvarna 250cc de l’année modèle en 1963.  Comme fin 1961 l’usine Husqvarna avait des doutes pour continuer avec les activités de compétition, il  n’y avait plus de fabrication de motos. En dernière minute, l’usine a décidé de quand-même continuer et ils ont décidés de supporter un pilote dans chaque catégorie en 1962. J’étais  le pilote choisi pour la catégorie 250cc et Rolf Tibblin dans la 500cc. Les résultats se n’est que fin 1962, nous étions tout les deux Champion du monde dans notre catégorie respective. Comme j’étais Champion du monde, Husqvarna avait décidé de fabriquer 100 répliques de ma 250cc. Et immédiatement c’était le départ d’un grand succès pour l’usine, Husqvarna était une des constructeurs dominants des machines de motocross. Si on réfléchi à ceci, qu’est-ce que serait devenue  Husqvarna si je n’étais pas devenu Champion cette année là? Jamais Husqvarna n’ aurait fabriqué les 100 répliques et donc raté l’opportunité de devenir un joueur mondial dans le motocross.

4) Quel décision n’était pas la meilleure dans votre carrière comme pilote motocross?  TH: Si il y a eu de mauvaises décisions, et je suis sûre qu’il y en a eu, elles sont toutes enterrées et oubliées !

5) 2-temps ou 4-temps?  TH: J’aime les deux. Au début de ma carrière, c’était les motos deux-temps qu’il fallait avoir. Pendant ma carrière comme importateur Suédois de Yamaha j’étais une des personnes derrière le projet pour participer aux GP avec des quatre-temps. Nous avons sponsorisé Bengt Aberg sur la Yamaha HL500, une moto construite dans l’atelier Suédoise sur base du bloque moteur Yamaha XT500.

6) Est-ce que il y a de l’avenir pour les motocross électrifiés? TH: Oui, si les machines de motocross actuels seront interdites!

7) Quel événement dans votre carrière reste pour toujours dans votre mémoire?  TH: La grande attention et publicité que j’ai obtenu par l’introduction du motocross pendant mon premier trip en Etats-Unis. Encore maintenant je reçois des lettres et des emails des gens qui veulent me remercier pour ceci.

8) MXGP ou Supercross? Et pourquoi?  TH: J’aime les deux.  Mais il y a des circuits MXGP que je n’aime pas du tout, je préfère “old-style GP’s”.  C’est triste de voir que pour certains GPs, il n’y a que 20 à 25 pilotes sur grille.

9) Quel victoire est la plus forte de votre carrière?  TH: Gagner mon quatrième titre du monde en 1967. La décision était dans le dernier GP à Belgorod en Russie, de nouveau une lutte entre Joël Robert et moi-même. Dans les deux manches il y avait une forte lutte  entre Joël et moi-même, je l’ai abattu et je suis devenue Champion du monde cette année. (voir photo)

10) Qu’est ce que doit changer pour que le motocross devient de nouveau un sport très populaire??  TH: Au niveau mondial, la motocross se développe encore, donc je suis optimiste pour l’avenir de notre sport.

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